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un management humaniste tendu vers les clients

Ego

Compétence


Lorsque l'on n'est pas en présence d'un conglomérat, une entreprise agit dans un champ d'activités aux contours plus ou moins définis (métallurgie, distribution, luxe, chimie, banque, … ). Elle doit être capable, sinon de maîtriser, du moins de comprendre toutes les recherches qui se passent dans cet espace pour être capable de déceler pour pouvoir anticiper ce qui, se passant à ses frontières, pourrait perturber ses propres affaires.

Ce champ n'est pour autant un ensemble homogène : il faut identifier les divers Domaines de Recherches dans lesquels il faudra être compétent en décidant ceux qui sont cruciaux pour le savoir-faire de l'entreprise et dans lesquels il faudra développer une compétence propre et ceux qui pourront être externalisés.

Parmi les Domaines cruciaux certains le sont parce qu'il s'agit d'une technologie propre au champ ou à un DAS particulier et dont il convient le plus souvent de protéger le savoir vis-à-vis des concurrents, d'autres sont des outils partagés comme par exemple des appareillages d'analyses dans le monde industriel ou des progiciels spécialisés dans la banque : ce sont alors des considérations économiques qui dominent. Dans tous les cas, il faut décider de ce que l'on va investir et de ce que l'on va simplement acheter … sans risque de dévoiler des informations essentielles.

Il est bien rare que ce que l'on fait dans le domaine de la recherche ne présente pas un caractère confidentiel … dont il faut tenir compte lorsque l'on conçoit son réseau de compétence : il y aura d'une part les experts des savoirs cruciaux (professeurs d'université ou analogues) qui conduisent les recherches fondamentales qui engendreront les applications de demain et tous ceux qui peuvent aider à améliorer le coût global et le délai de réalisation de la recherche. Il y a là un subtil mélange de confiance et de prudence dans le choix de ces partenaires.