Si on entreprend une réflexion à partir des "4P", on doit d'abord noter que :
• On parle souvent du "MIX" dont le nombre de composants varie selon les auteurs. Les cinq cités ici sont assez classiques, mais la place du prix en dernier l'est moins. Je tiens à cette position, car il est la contrepartie des autres termes.
A noter qu'au départ, "avant-guerre" il y avait la "réclame" qui était un message lancé tous azimuts pour faire savoir qu'un produit existait (aujourd'hui, il est devenu synonyme de braderie). Puis est apparu le mot "publicité" qui a apporté deux idées complémentaires : le ciblage et la description des caractéristiques du produit. Enfin, le mot "communication" s'est imposé non seulement parce qu'il fait plus riche, mais surtout parce qu'il recouvrait des idées nouvelles : tenter d'amorcer un dialogue avec le client ciblé (l'amener à s'identifier) et expliciter les avantages du produit pour le client. Au passage, une anecdote vécue : lorsque j'étais, à l'aube de mes trente ans, chef produit d'un polymère, j'avais décidé de payer une page de publicité dans une revue professionnelle. Le responsable du service publicité m'avait convaincu que c'était "moderne" et nouveau pour un produit de ce type d'y inclure un "coupon réponse détachable" demandant les coordonnées du lecteur pour lui expédier une documentation. Cela a bien fonctionné : j'ai reçu des dizaines de demandes, mais … il n'y avait pas de documentations … et je n'ai jamais répondu !
• Lorsque l'on cherche ce que veut dire le jargon "MIX", on découvre rapidement qu'il s'agit tout simplement de "l'offre" que l'on peut décomposer en "serpro Serpro = Ceux des produits et services qui permettent au client de créer de la valeur. et novalNoval = Ceux des produits et services qui ne peuvent être évités, mais qui ne permettent pas au client d'enrichir son offre." plutôt que "produit et service"
. La communication, le client n'en veut pas trop dès qu'il connaît le produit, car il sait qu'il la paye, mais elle contribue à le sécuriser, un peu comme une police d'assurance … pas plus. L'optimisation de la distribution a conduit à toutes les études d'amélioration du coût logistique. Enfin, réalisons bien que pour le client le prix est un coût.
• Puisque nous avons regardé l'offre, rapprochons là de la demande. Le client n'achète ni un produit ni un service, mais des fonctions qui lui sont utiles et des aides pour son travail. La communication doit contribuer à lui donner confiance dans son fournisseur. Les problèmes de logistique l'indiffèrent : c'est la disponibilité qui lui importe. Enfin, cela est pour lui une occasion de dépense.
• Il convient de mettre en correspondance la demande et l'offre lors de l'échange : pour cela, beaucoup de sujet ne doit pas susciter de polémique entre client et fournisseur : il faut rechercher ensemble comment permettre de générer le maximum de valeur ajoutée à partir du serpro dont le client a intérêt à acheter le maximum, la communication doit viser à créer un relationnel agréable dont personne ne se plaindra ! Ensemble la minimisation du novalNoval = Ceux des produits et services qui ne peuvent être évités, mais qui ne permettent pas au client d'enrichir son offre. ne pose pas de problème puisque c'est un coût sans aucun intérêt pour l'acheteur et une répercussion de coût sans marge pour le vendeur ! Aucun conflit ne devrait apparaître sur tous ces points, mais il reste le prix sur lequel le conflit est fondamental : il reste à espérer qu'il s'agisse d'une contrepartie honnête.
• Lors de l'élaboration d'une proposition, il faut viser l'optimum du client pour le serpro Serpro = Les produits et services qui permettent au client de créer de la valeur., celui du fournisseur pour la communication en se rappelant la finalité (le relationnel favorable), le novalNoval = Ceux des produits et services qui ne peuvent être évités, mais qui ne permettent pas au client d'enrichir son offre. minimum et l'art de la négociation (dont il faut connaître les techniques : donnant-donnant, salami, pivot factice, …) pour obtenir une bonne contrepartie.
En conclusion, je propose de remplacer le MIX par les quatre éléments suivants : serproSerpro = Les produits et services qui permettent au client de créer de la valeur., {tooltip}noval{end-texte}Noval = Ceux des produits et services qui ne peuvent être évités, mais qui ne permettent pas au client d'enrichir son offre.{end-tooltip, relationnel et contrepartie.