
Lorsque les postes de tous les membres sont définis, il ne faut oublier de définir d'une manière similaire les organes de direction.
A titre d'exemple, le tableau ci-contre donne l'exemple d'une système que nous avons mis en place pour une activité regroupant sur les cinq continent une trentaine de sites de production, R&D, administration, …
Les responsabilités ayant été clairement définies pour les collaborateurs du patron, celui-ci a réalisé qu'il ne devait plus décider que rarement, mais orienter clairement et arbitrer périodiquement. Le comité exécutif n'a donc pas eu de date fixe de rencontre.
Le comité de coordination constitue l'état-major rassemblant les grands opérationnels et fonctionnels : c'est un lieu d'échange d'information afin que chacun puisse tenir compte de la situation des autres afin de moduler pour atteindre l'optimum de l'ensemble (théorème de Bellman*).
Le conseil de direction rassemble tous les managers d'unité venant du monde entier. Il a été considéré qu'il n'était pas nécessaire de les déplacer pour leur communiquer des informations : ils les reçoivent à temps pour les lire pendant le voyage. Par contre, leur imagination était sollicitée pour accoucher d'idées nouvelles pour surmonter une difficulté ou identifier des sources de progrès … en leur laissant le temps de poser des questions sur les informations reçues.
Ces comités accueillent aussi à l'occasion des invités qui peuvent être de niveau (n-1) ou (n-2) par rapport aux membres permanents soit pour faire une présentation particulière soit à titre d'observateur critique … ce qui est une très bonne méthode de tester de jeunes talents … qui ont très vite compris que faire parti de ces invités vaut brevet de satisfaction.