Après mes licences de chimie et de physique, j'ai abordé, tout en suivant les enseignements de l'IAE de Paris, la préparation d'une thèse comme Assistant de Faculté puis dans le cadre du CNRS.
Je suis ensuite entré, après mon service militaire, chez Kuhlmann alors une des grandes sociétés chimiques française. En 25 ans, avec le même contrat de travail, j'ai connu six cultures d'entreprises, huit fonctions différentes et une quarantaine de pays visités ... ce qui m'a donné une solide base incarnée.
Les cinq ans suivants ont été l'occasion, en devant enseigner ce que j'avais découvert sur le terrain, de passer du stade du savoir-faire plus ou moins instinctif à celui de comprendre avant d'agir.
Les dix années qui ont suivi ont été remplies, par quelques centaines d'opérations de conseil auprès de toutes sortes de sociétés différentes en termes.

• de métier (chimie, acier, électricité, espace, alimentaire, … )
• de taille (de la micro-entreprise jusqu'aux plus grands groupes)
• de culture (privé, fonctionnaire, monastère).

Elles ont été une occasion de découvrir que les mêmes concepts et méthodes sont valables dans tous les cas de figure, car les problématiques sont les mêmes :  seul le nombre de chiffres des enjeux avant la virgule change ... mais quand il s'agit de 10%, l'importance relative est la même.

Tous au long de ce parcours, mes lectures d'ouvrages concernant mon métier du moment ont été, je dois bien l'avouer, plutôt rares, mais elles furent plus abondantes dans des domaines connexes comme la psychologie, les nouvelles technologies, la théologie, la philosophie, la vie d'un conseil municipal, ... J'en ai conclu que l'ouverture d'esprit et des bases conceptuelles solides sont essentiels pour identifier les problématiques et savoir (et parfois deviner) où rechercher la solution.