Un constat : plus un système se complexifie, plus son degré de conscience s'élève.
De l’électron dont la seule préoccupation est de trouver son équilibre avec un positron à l’humanité dont l’intelligence collective est ce que nous connaissons de plus achevé en termes de conscience, il y a une gradation régulière en passant par les molécules, les macromolécules carbonées, les cellules, les végétaux, les animaux et l’homme. On peut voir dans cette évolution une loi de la nature : le constat expérimental d'une orientation vers la complexité depuis le big bang avec l'apparition de la vie puis des sensations avant d'arriver à la conscience et au pouvoir de réflexion … un sens de la vie au plan physique.
Dans cette optique, la mondialisation prend une coloration naturelle … La vie collective apparaît ainsi comme une sorte d’achèvement, sans occulter la possibilité de mieux utiliser les ressources de notre cerveau qui peut s’enrichir des découvertes faites par les autres.
La vie est ce qu’il y a de plus complexe sur terre ! Elle ne prospère que sur une mince pellicule à la surface de notre planète (quelques dizaines de mètres sous terre et quelques kilomètres dans les airs) : que Teilhard de Chardin appelle la noosphère.
Le principal défi des managers est de décrypter la complexité des situations et de savoir faire travailler des ensembles complexes : des équipes de collaborateurs.