Une autre propriété de cette équation est surprenante même si a posteriori, elle est explicable.
Une variation infime des conditions initiales - la valeur de x(1) - n’entraîne, au départ, aucune variation significative, mais rapidement les courbes divergent fortement.
Ce comportement s’explique par le caractère exponentiel de l’écart entre les deux formules.
En management, par analogie, une décision de second ordre peut aussi bien conduire l’activité à la catastrophe qu’au succès … De ce point de vue, on pourrait considérer que le patron d'un grand groupe de 100 000 personnes ne peut avoir qu'une influence marginale et que le destin de l'entreprise ne dépend au fond pas beaucoup de lui. Et pourtant, s'il est vrai que, à court terme, l'entreprise semble avancer sur sa lancée, au bout de quelques années, elle peut dériver gravement : des exemples comme Elf Aquitaine, Vivendi, Rhodia ou Alstom me paraissent des illustrations qui se passent de commentaires.
Il est clair aussi que cet avenir bien que parfaitement déterministe et apparemment imprévisible … pour tous ceux qui n'auront pas réussi à trouver l'algorithme qui permet de calculer la valeur du point suivant … d'où l'importance de réussir à comprendre les forces qui font évoluer une activité.