Mark@gement

un management humaniste tendu vers les clients

Pasteur

Démarche


Pendant les 30 glorieuses, la demande a été supérieure à l'offre. Même le moins bon des fournisseurs arrivait à placer ses produits. Les directions générales se souciaient surtout de lancer des extensions de capacités. Le choix stratégique n'était pas de savoir s'il fallait investir, mais à quel moment il fallait le faire. La croissance de la demande étant assez stable, l’extrapolation quantitative était suffisante pour trouver la réponse.

Cette méthode peut encore être utilisée lorsque l'activité connaît une croissance rapide et stable au moins à long terme.

Lorsque la croissance menace de ralentir fortement (fin de phase 2), lancer une nouvelle unité de production peut installer dans une surcapacité chronique fort coûteuse : il faut éviter l'investissement de trop.

Lorsque l'on est en phase 3, les fluctuations conjoncturelles de l'activité deviennent supérieures aux évolutions tendancielles : les extrapolations deviennent très aléatoires. En outre, l'environnement est beaucoup trop évolutif sous l'effet de l'innovation enfant de la recherche pour considérer que demain ne sera qu'une simple poursuite d'hier : il faut se préoccuper des ruptures qui peuvent se produire.

Une analyse des éléments qualitatifs caractérisant l'activité est indispensable avant de décider de l'orientation que l'on veut donner à une activité dont dépendront les projets clés (dont les investissements) qu'il faudra mener à bien.